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L'offmap

L’artillerie est un outil très puissant dans Steel Division 2. Quelques obus bien placés peuvent détruire un canon anti-char gênant, stresser suffisamment plusieurs sections d’infanterie, ou obstruer la ligne de tir d’un char grâce à un obus fumigène.... Cependant, au milieu de tout ces canons et mortiers, se trouvent quelques étranges outils. Les observateurs d’artillerie hors-carte, plus communément appelés «Offmaps». Des unités quelque peu étranges, au potentiel parfois mal compris. Alors comment faire pour les utiliser correctement ?

 

Tout d’abord, quelques rappels techniques. Une unité d’«Offmaps» dispose d’un nombre de barrages (entre 2 et 4, généralement 3). Il n’est pas possible de recharger ces véhicules : vous n’avez qu’un nombre limité de tirs. Si l’unité meurt sans que la totalité des barrages soient utilisés, ils sont perdus. Il convient donc de prendre soin de vos véhicules. Chaque barrage peut avoir lieu de 3 façons. Le tir d’urgence sera rapide, sur une large zone, avec des tirs rapides mais peu précis. Le Tir pour effet sera assez précis, sur une zone plus réduite, mais le temps d’attente avant l’impact du 1er obus sera plus long. Cependant le barrage sera plus précis. La 3ème solution est le Tir de Barrage. La zone est petite, les obus tombent lentement mais avec une très grande précision. Chaque type de barrage a ses avantages et inconvénients, et convient à un certain type de situation. Par exemple, le tir d’urgence peut servir a repousser une attaque, et le tir pour effet à préparer une offensive prochaine. Le Tir de barrage est utile pour tuer des cibles peu mobiles (AA - Artillerie).

 

Vous pourriez vous demander : quels avantages comparé aux canons déployés sur la carte? Sur le long terme, il y en a peu. En effet, le calibre, sauf exception, est un peu près le même que celui des unités d’artilleries classiques. Ces dernières peuvent tirer toute la partie si ravitaillées correctement. Cependant, l’Offmaps a deux choses que l’artillerie n’a pas. Premièrement, l’effet de surprise. Joué correctement, il est impossible à l’adversaire de savoir que le premier barrage va tomber, et ou il va tomber (sauf s’il s’agit d’un avion de reconnaissance). Aussi, il est souvent très facile de repositionner l’observateur pour frapper une autre location. Deuxièmement : l’effet rapide sur une large zone. En moins une minute, une zone clef de la défense ennemie peut être stressée à son maximum, ce qui permet à une éventuelle offensive de percer les lignes ennemies sans trop de problèmes (Point bonus si l’unité de commandement locale est tuée : les ennemis se rendront).

 

Je tiens à mettre l’emphase sur le mot «stress». L’objectif d’une Offmaps n’est pas de tuer la cible. En effet, à l’exception du Tir de barrage, les tirs seront peu enclin à tomber deux fois au même endroit, donc à faire assez de dommage pour tuer. L’artillerie classique est bien plus mortelle. Les barrages les plus lourds (380mm) n’ont pas assez d’obus pour tuer les cibles, et les plus légers (76mm) n’ont pas d’explosions assez puissantes pour tuer. Un calibre de 105-152 mm est très efficace pour stresser une large zone. Un calibre de 210/240 mm est redoutable du fait de sa haute létalité, mais dans tout les cas, ne devrait pas être utilisé pour éliminer une cible spécifique.

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Du fait du nombre limité de charges disponibles, il convient d’attaquer immédiatement après le barrage. En début de partie, elles peuvent par exemple être utilisées pour préparer une attaque de véhicules et transports rapides. En milieu et fin de partie, elles peuvent supprimer les défenses ennemies pour que les chars et l’infanterie puissent gagner du terrain et détruire les ennemis en déroute. La seule exception à cette règle est un tir défensif pour briser une attaque. Cela permettra aux renforts d’arriver à temps pour défendre un point contesté. Mais l’utiliser juste pour faire des dégâts est mauvais pour les raisons décrites au dessus. Un barrage vous offre une chance d’avancer dans l’immédiat et doit toujours être utilisé en conjonction avec d’autres unité.

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Ortfiné Fredericka von Eylstadt

Rédacteur

Loli

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